Le consommation de lait de vache est très controversée. Aujourd’hui, il est recommandé de consommer 4 à 5 produits laitiers par jours, source de calcium. Pourtant, le nombre de personne atteinte d’ostéoporose ne cesse d’augmenter. Qu’en est-il réellement ?
Le lait est indigeste
Lorsque l’on consomme des produits laitiers, notre corps doit produire de la lactase, une enzyme issue de l’intestin, pour les digérer. Si l’intestin ne produit pas assez de lactase, c’est la porte ouverte aux fermentations et putréfactions (ballonnements, gaz odorants ou bruyants…).
Le lait est donc difficile à digérer, d’autant plus s’il n’est pas issu de l’agriculture biologique (présence de pesticides, insecticides, antibiotiques…). Il est également un générateurs de colles, stimulant la production de mucus et impactant nos intestins (microbiote altéré, hyperperméabilité, candidose…).
Le lait de vache est riche en acides gras saturés, entraînant un risque plus élevé d’obésité et de maladie.
Attention, un verre de temps en temps pour le plaisir ne fait pas de mal. C’est la quantité qui peut devenir le poison. Notre corps a besoin d’acides gras saturés à bonnes doses !
Le lait déminéralise
L’ostéoporose n’est pas une maladie liée à un manque de calcium ou à une carence, c’est une maladie provoquée par une inflammation chronique du corps, principalement dû aux produits que nous consommons : produits transformés, graisses saturés, sucres de mauvaises qualité et le lait ! Le lait de vache est un produit pro-inflammatoire puisqu’il contient des graisses transformés, d’où l’importance de choisir du lait de bonne qualité. Il provoque également de l’acidité dans notre corps et pour retrouver un PH équilibré, l’organisme puise dans les ressources de calcium déjà présentes.
De plus, le calcium présent dans le lait de vache n’est que très peu assimilé par nos intestins (seulement 35% du calcium est absorbé). La première source de calcium se trouve principalement dans les végétaux (75% du calcium végétal est absorbé) : légumes, céréales, oléagineux… et non dans le lait de vache. Les fruits et les légumes permettent d’augmenter l’assimilation du calcium dans les végétaux.
Le lait est un perturbateur endocrinien
Le lait de vache est incriminé dans les maladies hormonales puisqu’il contient des œstrogènes. Hors, un excès d’œstrogènes chez la femme peut entraîner un dérèglement du système hormonal (SOPK, endométriose, cancers…). De plus, le lait écrémé et les yaourts ont un indice glycémique élevée. Pour conserver une humeur équilibrée malgré les hormones fluctuantes, pour éviter les déséquilibres hormonaux ou encore les fringales, il est important de faire attention à son indice glycémique. Je vous ferais un article complet sur ce sujet !
Enfin, une hormone de croissance présente dans le lait (IGF-1), est produite naturellement par notre corps. Le récepteur de l’IGF-1 est un homologue du récepteur de l’insuline. Cependant, le lait en contient en trop grande quantité et peut devenir néfaste pour notre santé. Il existe une corrélation entre le niveau d’IGF-1 dans le sang et les cancers du sein, de l’endomètre et du côlon.
La stérilisation UHT (Ultra Haute Température) permet de détruire les germes présents dans le lait, en revanche, cette méthode ne réduit pas les facteurs de croissance, de même que la pasteurisation.
Je vous conseille plutôt de le faire bouillir et y ajouter des épices pour améliorer votre digestion (Moon Milk ou encore le Chaï Latte).
Sources (pour plus d’informations)
Souccar Thierry, Lait, mensonge est propagandes, Ed. Thierry Souccar, 2008.
Kaaks R1 ; Nutrition, insulin, IGF-1 metabolism and cancer risk: a summary of epidemiological evidence. ; Novartis Found Symp. 2004;262:247-60; discussion 260-68.
Rétroliens/Pings