
Le jeûne intermittent consiste à alterner une période de prise alimentaire de 8 heures et une période de jeûne de 16 heures. Il est possible de boire de l’eau ou des tisanes pendant la période de jeûne. La plupart des personnes saute le petit-déjeuner (20h-12h), il est tout à fait possible de jeûner le soir jusqu’au lendemain (16h-8h). Vous pouvez moduler à votre façon !
Les bienfaits du jeûne intermittent
Le jeûne en lui-même permet d’éliminer les toxines du corps et surtout, de mettre l’appareil digestif au repos. L’énergie s’en retrouve accrue puisqu’elle n’est plus utilisée pour la digestion. Il améliore la concentration et la clarté mentale.
Il régule la glycémie à la baisse puisque lors du jeûne, l’insuline n’est pas sécrétée. Le sucre stocké brûle, ainsi que la graisse corporelle. Il permet donc perdre du poids, même si les repas sont plus gros sur une plus courte durée. En effet, même en essayant de manger les mêmes quantités que sur une journée entière, votre satiété et votre appétit diminue.
L’efficacité du jeune dépend des personnes. Il est déconseillé chez les personnes souffrant de troubles alimentaires (TCA, anorexie, boulimie…) ou ayant des relations compliquées avec la nourriture.
Qu’en est-il du jeûne et du cycle féminin ?
Le jeûne intermittent est recommandé en situation de Syndrome des Ovaires PolyKystiques (SOPK) pour réguler l’insuline. Dans le cadre d’un SOPK, il est plutôt conseillé de supprimer le repas du soir, ce qui permet d’éviter la sécrétion d’insuline la nuit et entraîne un meilleur déstockage des adipocytes, cellules graisseuses.
En revanche, je conseille plutôt un jeûne de 14h pour ne pas perturber les hormones féminines et entraîner un potentiel dérèglement, surtout chez les femmes ayant des troubles du cycle féminin.
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