Les perturbateurs endocriniens ont été découverts dans les années 1960′-1970′. Ce sont des substances chimiques qui peuvent influencer le fonctionnement du système hormonal et reproducteur. Vous pouvez les retrouver dans les vernis, les colles, les meubles, les textiles, les jouets, les plastiques, les cosmétiques… Nous sommes exposés tous les jours à plus de 900 substances chimiques.

Les plus connus : bisphénols A et F, phtalates, parabènes, PFOA, glyphosate… Depuis quelques années, on entend parler de l’effet cocktail de ces perturbateurs. Quel est leur impact sur notre organisme et comment réduire les risques ?

“La dose fait le poison”

L’impact des perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens ont un impact à la fois sur le système hormonal et sur le système reproducteur, ce qui peut venir perturber la fertilité et également, les systèmes reproducteurs des enfants à naître.

Ils peuvent avoir un impact sur les hormones en elle-même, lors de leur transport jusqu’aux cellules ou encore, ils peuvent venir bloquer les récepteurs à hormones, mimant ainsi les fonctions des hormones naturelles. Ils peuvent aussi perturber le travail du foie dans sa détoxification : des hormones vont venir s’accumuler, ce qui aura pour effet d’augmenter les effets d’un stress oxydatif. C’est un cercle vicieux.

En mimant les fonctions des hormones naturelles, ils viennent perturber également le cycle féminin et peuvent créer des troubles : puberté précoce, cancer du sein, endométriose, troubles de la fertilité… Il est tout à fait possible de réduire les risques d’exposition au quotidien avec des conseils à mettre en place dans votre hygiène de vie.

Réduire les risques d’exposition

Dans un premier temps, vous pouvez commencer par réduire votre consommation de produits industriels ou issus de l’agriculture intensive. Orientez-vous vers des produits bios qui seront moins exposer aux substances chimiques.

Les produits les plus contaminés : céleri, cerise, endives, épinards, fraises, framboises, nectarines, laitue, pêche, poire, poivron, pomme, pomme de terre, raisin, tomate.

Faites attention à votre consommation de poissons en privilégiant les poissons bios ou de qualité sauvage. Evitez les poissons bio-accumulateurs qui vont stockés la pollution des océans et privilégiez les poissons suivants : bar, anchois, chinchard, fletan, morue, truite, cabillaud, mulet, lieu noir, saumon (tous), haddock, sardines, maquereaux, harengs.

Lavez, épluchez les légumes et les fruits, rincez automatiquement les céréales avant cuisson et privilégiez la cuisson à la vapeur pour garder tous les nutriments.

Dans la cuisine, remplacez les ustensiles de cuisine en plastique (bisphénols) par des ustensiles en métal ou en verre (notamment pour les boîtes).

Faites attention aux œstrogènes de synthèses (pilule contraceptive, pesticides, certains médicaments…).

Cette liste est non-exhaustive.

C’est un sujet qui vous parle et vous souhaitez plus d’informations ou des conseils ? Vous pouvez réserver une séance découverte gratuite et nous pourrons discuter de vos besoins !

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