La glycémie correspond au taux de sucre dans le sang. En moyenne, nous avons entre 0,7 et 1,1 g/L dans le sang. Le glycémie module notre énergie et permet de faire fonctionner correctement notre cerveau en nourrissant les cellules sanguines. Plusieurs hormones, dont l’insuline, permettent de stabiliser la glycémie en retirant ou en ajoutant du sucres aux cellules. Dans le cadre d’un SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques), il est important de réguler sa glycémie pour limiter la prise de poids et éviter une résistance à l’insuline. Faisons un bref rappel du rôle de la glycémie.
Hypoglycémie & hyperglycémie
Une hypoglycémie correspond à un manque de sucre dans le sang. Elle se manifeste généralement par un coup de barre, une envie de sucres, des tremblements, des difficultés à se concentrer ou encore de la nervosité. L’hypoglycémie fait suite à un pic de glycémie, c’est pour cela que l’on parle d’hypoglycémie réactionnelle. Ce pic apparaît suite à de mauvais choix alimentaires. L’hypoglycémie provoque un énorme stress pour l’organisme, entraînant la sécrétion de cortisol.
Une hyperglycémie correspond à un surplus de sucres dans le sang, pouvant donc engendrer des hypoglycémies réactionnelles. Les conséquences de cette hyperglycémie peuvent être multiples : prise de poids, troubles de la circulation, déséquilibre du microbiote intestinal, fatigue du foie et du pancréas, voire du diabète.

Un taux de glycémie élevée est le signe d’un prédiabète ou diabète de type 2 : le corps n’assimile plus le sucre dans le sang, il y a un “trop plein”, pouvant entraîner une résistance à l’insuline.
Glycémie & SOPK
Le SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques) est un trouble du cycle féminin touchant environ 1 femme sur 10. Il est important d’équilibrer sa glycémie, notamment pour éviter de développer une résistance à l’insuline (et par conséquent, être plus à risque de développer un prédiabète ou un diabète.
Des repas trop riches en sucres rapides ou en glucides rapides/simples augmentent considérablement le taux de glycémie, pouvant entraîner une résistance à l’insuline. Dans ce cas-là, la glycémie est bonne, par contre le taux d’insuline est élevé. Les cellules ne répondent plus à l’insuline, le pancréas doit en créer encore plus. Si le sucre ne va pas dans les cellules, il reste dans le sang pouvant entraîner des hypoglycémies, des hyperglycémies, du diabète, ou encore un syndrome métabolique. Associé au SOPK, le surplus d’insuline engendre une inflammation chronique et une prise de poids.
Le cycle peut également être impacté :
- Le surplus d’insuline vient perturber l’ovulation puisqu’il y aura plus de production de testostérone au détriment de la production des œstrogènes, indispensable pour une ovulation ;
- L’hypophyse va également davantage produire de LH (hormone lutéinisante) qui stimulera à son tour les hormones androgènes, responsables de la chute de cheveux, de la pilosité excessive, ou encore de l’acné.
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