L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10, synonyme de douleurs chroniques (mais pas que !). C’est une maladie encore incomprise, synonyme de tabou et d’errances médicales. À quoi correspond l’endométriose ?

Qu’est-ce que l’endométriose ?

Il s’agit de la présence, en dehors de la cavité utérine, de tissus et de cellules qui sont identiques à l’endomètre. On peut en retrouver sur les ovaires ou les trompes de Fallope, et aussi sur les intestins, les reins et la vessie. Dans certains cas les plus graves, il peut y en avoir au niveau des poumons et du cerveau (plus rare).

L’endomètre est le tissu qui tapisse l’intérieur de l’utérus. Tous les mois, il se gonfle, se désagrège et vous avez ce qu’on appelle vos règles ou menstruations. Les “tâches” violettes sur l’image suivante représentent des endroits où l’endométriose peut s’installer.

Il existent plusieurs symptômes :

  • Des douleurs intenses pendant l’ovulation, pendant les rapports sexuels ou encore pendant les selles et la miction ;
  • Des saignements douloureux et/ou abondants entre les règles ;
  • Des troubles digestifs : indigestion, diarrhée, constipation, nausées, ventre gonflé ;
  • De la fatigue (parfois chronique) ;
  • De l’infertilité
  • Des douleurs sciatiques et/ou pelviennes pendant les règles.

Une maladie encore mal comprise

Aujourd’hui, il faut compter entre 6 à 7 ans pour avoir un diagnostic. De nombreuses femmes subissent l’errance médicale du fait du manque de connaissance. Il est important de pouvoir s’entourer de professionnels de santé (médecin, gynécologue, chirurgien) qui sont spécialisés en endométriose. Vous pouvez regarder sur le site Endomind, l’association a fait un super travail de référencement.

Le diagnostic est complexe. Dans un premier temps, un bilan clinique et une échographie pelvienne (pour repérer d’éventuelles lésions) doivent être faits. Si ces deux examens ne donnent pas de résultats concluants mais que les symptômes sont bien présents, une IRM peut être prescrite. Enfin, une coelioscopie permet de repérer les lésions et de les prélever pour les analyser.

Une prise en charge et un suivi médical sont indispensables.

Ces examens vont permettre de repérer l’endométriose et surtout, le type d’endométriose :

  • L’endométriose superficielle correspond à de petites tâches de sang à la surface du péritoine ;
  • L’endométriose ovarienne correspond à un kyste d’origine endométriosique situé sur les ovaires ;
  • L’endométriose profonde correspond à un envahissement au niveau des organes, sur l’enveloppe extérieure (ligaments utéro-sacrés, tube digestif, vessie…).

Il est important de retenir qu’il n’y pas UNE endométriose, mais PLUSIEURS.

Quelle prise en charge ?

Deux solutions sont possibles :

  • Des traitements hormonaux pour réduire la douleur. Cela n’empêche pas la propagation des lésions ;
  • De la chirurgie, pour retirer les lésions.

Vous pouvez vous faire accompagner en naturopathie, notamment pour mettre en place une alimentation anti-inflammatoire, pour soulager les douleurs, et travailler sur le stress et le bien-être pour apprendre à vivre avec au quotidien.

C’est un sujet qui vous parle, vous souhaitez plus d’informations ou vous avez des questions ? Vous pouvez réserver une séance découverte gratuite et nous pourrons discuter de vos besoins !

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