L’excès en oestrogènes, ou hyperoestrogénie, est le déséquilibre hormonal le plus courant. Ce déséquilibre peut être à l’origine de nombreux troubles : acné, syndrome prémenstruel, endométriose, syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)…

Les oestrogènes dans le cycle féminin

On dit LES oestrogènes car il existe plusieurs formes : l’œstradiol est la forme de la femme fertile, l’estriol est l’œstrogène de la femme enceinte et l’estrone est l’œstrogène de la femme ménopausée.

Cette hormone est sécrétée à la fois par les ovaires et aussi, en petite quantité, par les glandes surrénales, le foie, les seins et les tissus adipeux. Elle prépare le corps à une éventuelle fécondation, intervient dans l’élasticité de la peau, le maintien de la trame osseuse et protège contre les maladies cardio-vasculaires.

Au cours du cycle, son taux le plus bas est au moment des menstruations. À la fin des règles, le taux augmente petit à petit jusqu’à un pic correspondant à l’ovulation. Elle laisse la place à la progestérone en seconde partie du cycle.

Ils ont un effet stimulant. Vous allez pouvoir ressentir un pic d’énergie après les règles : c’est la remontée progressive du taux d’oestrogènes. En revanche, il faut faire attention à ce qu’ils ne soient pas en excès, les oestrogènes étant responsable de certains troubles du cycle.

Oestrogènes et syndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel se manifeste lors de la phase lutéale, en seconde partie du cycle. Pendant cette phase, la progestérone prend le relai sur les oestrogènes et son taux augmente sous l’influence du corps jaune de l’ovule.

Dans le cadre d’une hyperoestrogénie, les oestrogènes vont influencer le système nerveux, normalement relaxé par la progestérone, nous rendant plus sensibles et irritables (bonjour les sautes d’humeur !). Ils ont aussi un impact sur la circulation sanguine (rétention d’eau, seins sensibles, congestion) déséquilibrant l’aldostérone.

Oestrogènes et SOPK

Le SOPK, ou Syndrome des Ovaires Polykystiques, est un dérèglement hormonal caractérisé principalement par une production excessive d’hormones androgènes.

Dans un cycle équilibré, les oestrogènes laisse la place à la progestérone après l’ovulation. Et c’est le cas s’il y a une bonne détoxification de la part du foie et un bon métabolisme des oestrogènes de la part de notre microbiote intestinal, particulièrement l’estrobolome. Si le foie et le microbiote ne font pas correctement leur travail, cela peut entraîner un excès en oestrogènes et favoriser le développement du SOPK.

Oestrogènes et endométriose

Les lésions d’endométriose réagissent aux fluctuations du taux d’œstrogènes : il est donc important d’éviter les excès en œstrogènes. Ils font croître l’endomètre : comme pour le SOPK, si ces oestrogènes ne sont pas correctement métabolisés et éliminés, l’excès peut accentuer la prolifération des cellules endométriales. Et la prolifération de ces cellules accentue l’l’inflammation, et par conséquent, les douleurs.

Trouver la cause pour des conseils adaptés

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C’est d’autant plus important dans les troubles du cycle féminin afin de comprendre d’où vient le déséquilibre.

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